« Encore et encore » : un événement Diwan-Centre autour de la danse

Yasmina Prolic (Bosnie)

la Cecilia (Espagne)

Cecilia

avant premiereindex

 

Jasmina

La démarche initiale de Diwan Centre repose sur une idée simple:  c’est parce qu’il y a une différence qu’il peut y avoir une rencontre. C’est donc sur cette envie de multiplier les espaces et les moments de rencontres que s’est construit le projet de notre  association.

La soirée « Encore et encore » est le troisième volet d’une série qui a voulu présenter lors d’une même soirée  des artistes venus d’horizons et de cultures différentes, concrétisant notre envie  de faire des ponts entre les cultures . Un fil rouge  pour faire le lien :

Voix de femmes

 Le Samedi 11 Avril 2009 en cette même Maison des Arts & de la Culture St Marceau d’ Orléans, qui  nous accueillera le 9 Avril ,  Diwan-centre a mis en perspective deux groupes d’artistes rassemblés respectivement autour d’une chanteuse. L’une faisait raisonner la plainte du fado, l’autre faisait retentir l’énergie mais aussi la mélancolie de la tradition italo-tzigane.

La méditerranée s’accorde

Le samedi 31 mars 2012 à la salle Albert Camus Orléans, Diwan-Centre présentait un voyage musical méditerranéen entre la Syrie et l’Espagne au son du luth et de la guitare.Au luth, Mohammed Ali, originaire de Tartus (Syrie) et premier luthiste du groupe Al Almin (Association Lorraine de musique et instruments du monde), répondait, à la guitare, Daniel Barba Moreno. Lui-même originaire de Jerez de la Frontera, cet artiste s’est produit à travers toute l’Andalousie. Il interprète un flamenco populaire, chargé de l’empreinte de la présence arabe en Espagne.

duo improvisé entre daniel barba moreno et Mohammed Ali

Alors ,voilà donc un troisième volet, un troisième fil rouge, après celui du chant au féminin, après celui des cordes et des musiciens qui les font vibrer, vient un moment de rencontre autour de la danse.

Deux artistes, deux danseuses viendront montrer, démontrer comment l’expression du corps peut nous renvoyer à une nécessité, celle de répéter qu’il nous faut entretenir notre flamme intérieure, encore et encore, encore et toujours.

Les artistes

Jasmina PROLIC

Née à Sarajevo, Yasmina a vécu en Bosnie jusqu’à l’éclatement de la guerre en 1992. Diplômée du Conservatoire National de Paris,  elle a travaillé  avec différents chorégraphes de renom tels que Jean Claude Gallota, Joachim Schlomer, Maguy Marin, ou Palle Granhoj en France, Suisse, Allemagne, et au Danemark, et a tourné avec ces compagnies dans le monde entier.

En 2002 elle a finalement crée sa propre compagnie : la compagnie Jasmina à Orléans.

Elle anime  régulièrement des ateliers de danse contemporaine en milieu scolaire et universitaire,et  hospitalier, ainsi que dans le cadre de résidences et tournées de la compagnie, pour des danseurs amateurs et professionnels. Elle est par ailleurs artiste associée à « Danse au Cœur », association pour la promotion de la danse à l’école.

Grâce à son implication dans deux pays et dans plusieurs réseaux artistiques, elle peut créer des liens et mettre en place des ponts entre les cultures. En 2007, elle a par exemple organisé les « Rencontres Chorégraphiques des Balkans » à Orléans où elle a invité des danseurs de Slovénie, Macédoine, Croatie, Serbie et Bosnie-Herzégovine. A la suite de cet évènement, elle a mis en place un important projet de coopération européenne dans le domaine de la danse avec la Croatie, la Hongrie et le Portugal, qui a eu lieu entre Juin 2009 et Juin 2011.

Jasmina s’intéresse à l’existence, aux histoires des êtres. Elle se heurte au monde. Un monde violent et parfois absurde. Un monde où le déracinement oblige à chercher au fond de soi l’énergie de se battre pour sa survie. Elle trouve chez des écrivains comme le libanais Amin Maalouf, ou encore les Yougoslaves Mesa Selimovic, Danilo Kis et Alexandre Tisma, matière à réflexion sur des sujets qui la touchent de près : l’identité, la communication et la paranoïa, la culpabilité des survivants, la destruction, la déconstruction, la déformation.

Des cultures balkaniques, elle garde un certain goût pour la spontanéité, l’expressivité, la théâtralité. Sa gestuelle est marquée par l’alternance entre maîtrise et lâcher prise, conscience et inconscience, précision et imprévisibilité.

Originaire d’un pays où la danse contemporaine est encore embryonnaire mais où les rites collectifs sont marqués par la rencontre des traditions orientales et occidentales, Jasmina Prolic cherche à établir un dialogue avec un large public pas nécessairement sensibilisé à la danse contemporaine.

Le 9 Avril elle nous présentera un spectacle en solo  intitulé « Sarajevo, 25 Avril, dix heures du matin ou pourquoi  » qui a remporté le premier prix au concours des jeunes chorégraphes de France à Albi.

Cécilia Cappozzo

Pianiste de formation , « la Cecilia » a découvert le flamenco à Tours à l’âge de 19 ans et est partie vivre à Jerez de la Frontera pour mieux connaître cet art .

Depuis son retour en France elle  fait connaître le flamenco traditionnel en proposant des cours, des stages et des spectacles, en gardant toujours à l’esprit la générosité et la force inhérentes à cet art.

Le 9 Avril prochain elle nous présentera un nouveau spectacle en AVANT PREMIERE .Elle sera accompagnée de trois musiciens et un chanteur. Ce spectacle exceptionnel n’est pssoble que grâce au soutien de la région Centre et de Spedidam à la création de spectacles.

le site de Cécilia

https://www.youtube.com/watch?v=L5FaeahB1HY

Alors, aucune hésitation.  Réservez dès maintenant votre soirée du 9 Avril . Pour ceux qui ne connaissent pas,  la MAM se trouve à coté du Lycée Peguy. La participation aux frais pour ces deux spectacles de qualité , qui se répondent   est de 15 Euros , tarif réduit pour les étudiants et les chômeurs.  réservation  à l’adresse e mail de l’association avec vos noms , prénoms,  adresse, téléphone